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La fédération nationale des travaux publics s’alarme de l’augmentation des taxes sur le gazole qui va fortement impacter son activité dans un contexte où les infrastructures ont besoin d’être rénovées. L’impact de la suppression du taux réduit de TICPE sur le gazole non routier dans la filière des travaux publics est estimé à plus de 700 millions d’euros, soit plus du double de l’estimation communiquée par le Ministère de l’Economie. Pour les 8 000 entreprises des travaux publics, cela représente l’équivalent de 60 % de leur marge nette, dans un secteur qui se caractérise déjà par un faible taux de rentabilité nette de l’ordre de 2 %. Une décision prise sans concertation ni évaluation en amont. Le gouvernement a présenté le 24 septembre les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2019. En annonçant la suppression du taux réduit de TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) sur le gazole non routier, c’est une hausse d’impôts de près d’1 milliard d’euros sur les entreprises que s’apprête à faire voter le gouvernement ! Cette décision est doublement choquante : sur la méthode, particulièrement brutale, parce qu’elle a été prise dans le plus grand secret et annoncée sans en informer préalablement les acteurs économiques concernés. Sur le fond, parce que contrairement aux affirmations du gouvernement, l’utilisation du GNR se justifie pleinement sur le plan économique. Rarement un secteur d’activité n’aura été autant impacté par une mesure fiscale : l’impact dans la seule filière des travaux publics est estimé à plus de 700 millions d’euros, en tenant compte de l’impact sur la filière amont, en particulier l’extraction de matériaux, de l’impact sur le prix du gazole lui-même, compte-tenu de la hausse de la demande (une estimation de plus de 5 centimes a été avancée par les distributeurs de produits pétroliers) et des hausses à venir de TICPE jusqu’en 2022. A l’heure où la nécessité d’investir dans les infrastructures est reconnue, cette hausse brutale et immédiate d’impôts est incompréhensible. Pour les 8 000 entreprises des travaux publics, dont 80 % de PME, cette hausse représente l’équivalent de 60 % de leur marge nette, dans un secteur qui se caractérise déjà par un faible taux de rentabilité nette de l’ordre de 2 %. C’est une déstabilisation programmée du secteur qui va mettre en danger de nombreuses entreprises, en particulier les plus petites. A l’heure où la nécessité d’investir dans les infrastructures est reconnue, cette hausse brutale et immédiate d’impôts est incompréhensible. Tout le travail engagé par le gouvernement depuis le début du quinquennat dans le cadre des Assises de l’eau et du Conseil d’Orientation des Infrastructures est en passe d’être discrédité par une mesure de pur rendement budgétaire.Quelques semaines seulement après le tragique accident de Gênes, alors même que l’entretien de nos infrastructures est devenu un sujet de préoccupation majeur et qu’un rapport sur l’état des ouvrages d’art publié par le ministère des Transports révèle des besoins d’entretien criants, le gouvernement porte un véritable un coup de massue à un secteur d’activité essentiel au maintien de notre niveau d’infrastructures. Outre les conséquences sur les marchés en cours, problématiques pour les marchés conclus à prix ferme, cette mesure va de surcroît entraîner une baisse significative du volume d’investissement des collectivités locales dans les infrastructures (à budgets constants). Ce ne sont donc pas seulement les entreprises de travaux publics qui en sortiront perdantes, mais également les collectivités locales et plus largement, l’ensemble de nos concitoyens qui bénéficient des investissements publics dans les infrastructures. La mesure envisagée entretient une concurrence déloyale entre secteurs économiques. Elle introduirait aussi une inégalité de traitement dans l’accès aux marchés publics qui représentent 70 % de l’activité de nos entreprises. Cette mesure entraînerait aussi une rupture d’égalité devant l’impôt puisqu’elle vise très spécifiquement les travaux publics. Les entreprises de travaux agricoles ou paysagers qui interviennent fréquemment sur des marchés de terrassement ou de voirie en seraient exonérées.
Tribune d'Emmanuèle Perron, Vice-Présidente de la FNTP et Présidente de la commission des Marchés Lopinion.fr 02-10-2018
Antoine Troesch a été nommé Directeur de l’Investissement de la banque des territoires par Olivier Sichel, Directeur de la Banque des territoires et Directeur Général adjoint du groupe Caisse des Dépôts. Âgé de 41 ans, Antoine Troesch est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Centrale Paris.
Acteurs Publics 03-10-2018
Le Sénat a annoncé mercredi le lancement d'une mission d'information sur l'état des quelque 200.000 ponts gérés aussi bien par l'Etat que par les collectivités territoriales et les sociétés privées. Cette mission disposera pour une durée de six mois de pouvoirs d'enquête lui permettant d'étudier la fiabilité des ouvrages d'art, une question sensible depuis l'effondrement d'un viaduc, à Gênes, dans lequel 43 personnes ont péri le 14 août. Le ministère des Transports a recensé 23 ponts parmi les plus grands que compte le pays nécessitant des travaux plus ou moins urgents, selon une liste publiée le 26 septembre et appelée à être progressivement mise à jour.
Reuters 03-10-2018
Le groupe Suez annonce l'acquisition d'Optimatics, entreprise créée en Australie et implantée aux Etats-Unis, spécialisée dans l'optimisation des réseaux d'eaux.Ce n'est pas le premier contact entre les deux entreprises : Suez avait déjà pris une participation minoritaire dans Optimatics. C'était en 2017, aux côtés d'Emerald Technology Ventures. Cette acquisition illustre la profonde transformation digitale de Suez, de ses activités et de son offre de services. L'acquisition d'Optimatics constitue une étape clé pour accélérer la digitalisation des solutions du Groupe et des services proposés à ses clients, commente Suez.
Easybourse.com 02-10-2018
Les mises en chantier, indicateur avancé de l'immobilier neuf, ont reculé de 5,2% en France entre juin et août par rapport à la période similaire en 2017, selon des chiffres publiés vendredi qui confirment l'essoufflement du marché. Au cours de ces trois mois, les mises en chantier se sont élevées à 87.700, selon les chiffres du ministère de la Cohésion des Territoires. Le nombre de permis de construire a lui diminué de 12%, à 116.600. En ce qui concerne les mises en chantier, qui témoignent du niveau effectif de la construction de logement, leur baisse conserve le rythme observé depuis plusieurs mois. Un mois plus tôt, le ministère avait annoncé un recul de 4,9% entre mai et juillet. Le recul des permis de construire, indicateur plus avancé du niveau futur du marché, continue de s’accélérer. D'avril à juin, ils n'avaient baissé que de 4,3% par rapport à la même époque de 2017 mais entre mai et juillet, la baisse avait déjà atteint 12,1%. En conséquence, sur l'ensemble de l'année écoulée à fin août, les permis de construire accordés reculent de 5%, à 474.000. Sur 12 mois, les mises en chantier continuent, elles, d'augmenter puisqu'elles progressent de 3%, à 422.300. C'était déjà le cas pour la période allant de mai 2017 à juillet 2018 (+3,4%). Après deux années de progression régulière, le marché français du logement neuf donne des signes d'essoufflement depuis le début 2018, alors que le gouvernement a promis de relancer l'offre grâce à son projet de loi sur le logement.
A.F.P. 28-09-2018
Réunis devant la presse au siège de l'Assemblée des départements de France (ADF), six des sept présidents des départements d'Île-de-France (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise, Yvelines, Essonne, Seine-et-Marne) ont confirmé la mise en œuvre dès l'an prochain du fonds de solidarité dont ils avaient annoncé la création le 11 avril dernier. Les 150 millions d'euros promis représentent 7,5 % du total des investissements inscrits dans les budgets primitifs des sept départements en 2017 (2 milliards d'euros). Un projet de bus à haut niveau de service circulant en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, le campus international de Cercy-Pontoise, ou encore le réaménagement de l'échangeur Nord-Est du contournement Nord d'Orly sont, parmi d'autres, des projets qui pourraient être financés par le fonds d'investissement librement créé par les départements franciliens (hors Paris). Ce dernier sera alimenté annuellement par tous les départements membres, en proportion de leur capacité d’investissement et de leur niveau d’épargne nette. A eux seuls, les Hauts-de-Seine apporteront une contribution de plus de 40% (62 millions d'euros) à ce mécanisme de solidarité. Cela représente six à sept fois les contributions respectives des départements de l'Essonne et du Val-d'Oise (9 millions d'euros chacune). Le fonds d’investissement s’appuiera sur un établissement public interdépartemental et sera administré par un conseil d'administration composé des sept présidents et présidentes des conseils départementaux. Les départements "proposent" par ailleurs un doublement (de 60 à 120 millions d'euros par an), dès 2019, du fonds de solidarité pour les départements de la région Île-de-France (FSDRIF) mis en place par la loi en 2014. La mesure pèserait essentiellement sur le budget des Hauts-de-Seine - dont la contribution au dispositif passerait à 85 millions d'euros. Mais elle ne pourra se concrétiser que si le Parlement décide d'une modification législative (par exemple lors de la discussion du projet de loi de finances 2019).
Caissedesdepotsdesterritoires.fr 02-10-2018
L'association Amorce, qui regroupe des collectivités territoriales en charge de la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie, a annoncé ce 28 septembre avoir déposé, au nom de ses adhérents, un recours devant le juge administratif afin d'obtenir l'annulation des arrêtés du 22 février 2018 répartissant les prélèvements sur la trésorerie des agences de l'eau. Ces ponctions, qui représentent "un montant de près de 500 millions d'euros", soit une baisse de 20% des moyens des agences, a précisé Amorce, ont été instaurées dans la loi de finances 2018. Elles doivent notamment servir à financer l'Agence française de la biodiversité (AFB), l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) mais aussi "contribuer à la diminution des déficits de l'État", dénonce Amorce, qui accuse le gouvernement d'utiliser la fiscalité environnementale "non pas comme un levier au service de la transition écologique mais comme une nouvelle manne financière pour l'État". Les agences, les collectivités, ainsi que les entreprises du secteur de l'eau réclament depuis des mois la suppression de cette ponction. Mais le projet de loi de finances pour 2019 (article 75) prévoit à la fois de pérenniser le financement par les agences de l'eau, du plan "Écophyto" visant à la réduction de l'usage des pesticides dans l'agriculture et de fixer les modalités de contribution des agences à l'AFB et à l'ONCFS. Pour le financement du plan "Écophyto", mis en œuvre par l'AFB, le versement des agences de l'eau est plafonné à 41 millions d'euros. En outre, le texte prévoit de modifier la répartition des contributions des agences de l'eau aux opérateurs de la biodiversité terrestre et aquatique "afin d'assurer une plus grande solidarité entre les différents bassins hydrographiques", selon l'exposé des motifs de l'article 75 du PLF. La répartition doit être calculée par agence "au regard, d'une part, de leur 'potentiel économique du bassin hydrographique' déterminé, à partir des données de l'Insee, par le produit intérieur brut des régions relevant de chaque bassin hydrographique et le revenu des ménages et, d'autre part, de l'importance de leur population rurale", précise-t-il.
A.F.P. 02-10-2018
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a estimé qu'un "travail technique important reste à faire" de la part d'EDF pour régler le problème des soudures du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), pointant une "défaillance" de surveillance sur ce chantier. L'électricien avait annoncé en avril des défauts sur des soudures situées au niveau des tuyauteries du circuit secondaire principal qui relient le générateur de vapeur et la turbine qui produit l'électricité. EDF avait présenté aux autorités un programme de réparation mais estimait ne pas avoir à refaire certaines soudures. L'ASN considère toutefois "que cette option nécessite la réalisation d'un programme conséquent d'essais visant à mieux caractériser les propriétés mécaniques des soudures". "Dans la mesure où il n'est pas certain que cette démarche aboutisse, l'ASN invite EDF à engager dès à présent les actions préalables à la réparation des soudures concernées", indique le gendarme du nucléaire dans une note d'information. L'ASN précise qu'il s'agit notamment de huit soudures situées au niveau de l'enceinte de confinement, c'est-à-dire le dispositif de protection destiné à contenir les produits radioactifs à l'intérieur d'un périmètre fermé pour éviter qu'ils ne s'échappent. L'Autorité pointe en outre "une défaillance de la surveillance" d'EDF sur le chantier et lui demande d'étendre la revue de la qualité des matériels installés sur le réacteur. Enfin, elle estime que la gestion d'EDF a été "défaillante" puisqu'un premier problème avait été détecté dès juillet 2015. L'ASN lui demande donc de fournir une "une analyse approfondie des dysfonctionnements" dans ce dossier et de s'expliquer sur son information tardive des autorités. En juillet, EDF avait indiqué que Flamanville aurait un an de retard supplémentaire et coûterait encore plus cher que prévu à la suite des problèmes de soudures. Le chargement du combustible est désormais prévu au quatrième trimestre 2019, alors qu'il était jusqu'alors officiellement attendu fin 2018. Le projet aura ainsi cumulé huit ans de retard.
A.F.P. 03-10-2018
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Société du Grand Paris ont signé un nouveau contrat de financement pour la ligne 15 Sud, s’élevant à 500 millions d’euros. Au total, l’aide de la BEI atteint ainsi 2,5 milliards d’euros. Ce nouveau contrat contribue à répondre au besoin de financement de la SGP qui s’élève à plus de 8 milliards d’euros d’ici à 2020. D’ailleurs, cette année, elle a prévu d’emprunter 2,4 milliards d’euros et plus de 3 milliards supplémentaires en 2019. Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI explique : « En finançant la ligne 15 Sud, la BEI a fait le choix de soutenir une offre de transport performante, durable et plus accessible. Cette nouvelle ligne améliorera la mobilité des Franciliens tout en étant un accélérateur pour l’attractivité et la compétitivité économique de l’Ile de France. »
Constructioncayola.com 03-10-2018
Tisséo Collectivités a indiqué ce mercredi 3 octobre 2018, à l’occasion de son conseil syndical, qu’il faudra finalement attendre fin 2025 (au lieu de 2024) pour la mise en service de la 3e ligne de métro. Celle-ci doit relier Colomiers à Labège, en passant par le nord de la commune de Toulouse. Un tracé long de 27 km et comportant 20 stations. Les raisons de ce retard ? « Un appel d’offres déclaré infructueux concernant le choix de maîtrise d’œuvre technique », a indiqué Jean Michel Lattes, vice-président de Toulouse Métropole et président du syndicat. Lors de cette étape, la collectivité s’attendait à recevoir au moins trois candidatures d’envergure. Elle n’en a eu que deux. « L’une des deux offres, portée par un groupement d’entreprises, était visiblement trop chère. Il était inconcevable pour nous d’accepter un mauvais prix, nous avons donc préféré changer de méthode et relancer un appel d’offres en trois lots distincts, pour la partie enterrées et les deux parties aériennes » a détaillé Francis Grass, le président de Tisséo Ingenierie. Dans le détail, les deux géants de l'ingénierie, Egis et Systra, se sont alliés pour formuler une offre à 85 millions d'euros. Le groupement faisait face au franco-belge Tractebel et son offre de 65 millions d'euros. Ce décalage de calendrier, se répercutera sur la réalisation des études techniques qui permettent ensuite de consulter les entreprises. La phase d’instruction en cours va se poursuivre jusqu’à fin 2018 et 21 candidats sont positionnés sur les trois lots. Tisséo lancera dès début 2019 l’appel d’offres "systèmes", afin de désigner le fabricant du métro puis déposera le dossier de déclaration d’utilité publique avant le choix des entreprises de travaux publics. Les travaux sont annoncés pour début 2020 et la livraison fin 2025. Le coût de cette troisième ligne est estimé à 2,4 milliards d’euros, c’est le plus grand chantier français en cours à ce jour, après celui du Grand Paris Express.
Lemoniteur.fr 04-10-2018
En France, seuls 30 % des 60-64 ans travaillent, contre 42 % en moyenne dans l'Union européenne. Pourquoi leur taux d'emploi est-il encore si faible , alors que l'âge de départ à la retraite ne cesse de reculer ? Un rapport de France Stratégie fait le point sur la question. Pas de propositions dans ce document, juste un état des lieux, sur un sujet stratégique au moment où le gouvernement veut refondre le système de retraite. Les quinquagénaires qui ont été durablement exposés à des pénibilités physiques sont moins souvent en bonne santé et en emploi à cet âge, notent les auteurs, parmi les freins à l'emploi. Cependant, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) considère que la détérioration de l'état de santé n'explique qu'une petite fraction de la forte baisse des taux d'emploi avec l'âge. A partir de 60 ans, le taux de participation au marché du travail est plus faible en France que dans le reste de l'OCDE, en comparant des populations ayant la même espérance de vie résiduelle. Les seniors subissent aussi des discriminations. Par exemple, ils accèdent moins à la formation - mais à cet égard la France est plutôt plus généreuse que d'autres pays. Et trois managers sur quatre disent qu'avoir plus de 55 ans est un critère défavorable à l'embauche. Autre frein à l'emploi potentiel, la charge des proches. Comme la fin des études survient plus tard, mais aussi la maternité, la retraite, le décès, les seniors doivent de plus en plus souvent gérer simultanément des enfants et des parents âgés. Mais cela peut aussi les inciter à conserver un salaire. Enfin, les règles du système de retraite structurent fortement les choix des assurés. A cet égard, l'âge du taux plein joue un rôle au moins aussi important que l'âge minimum. Les décotes et surcotes sont méconnues. Le cumul emploi-retraite est à double tranchant, avec des personnes qui choisiront le temps partiel au lieu de rester à temps plein. Quant au relèvement de l'âge d'ouverture des droits à 62 ans, il s'est traduit pour la moitié des personnes concernées par des situations de non-emploi, chômage, maladie, invalidité ou sans activité.
Les Echos 01-10-2018
La piste d'une dégressivité des allocations chômage, réaffirmée par le Premier ministre Edouard Philippe, sera soumise à la discussion des partenaires sociaux, a confirmé Christophe Castaner, qui juge que toutes les options doivent être envisagées pour la réforme de l'Unédic. Le principe de la dégressivité des allocations chômage, d'abord avancé par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ne figure pas dans la lettre de cadrage transmise cette semaine aux partenaires sociaux pour les négociations sur la réforme de l'assurance chômage, mais le gouvernement ne fait pas mystère de son intérêt pour cette mesure qui viserait les cadres supérieurs.
Reuters 28-09-2019
Muriel Pénicaud a annoncé, lors d’une visite au salon Jeunes d’avenir à Paris le 18 septembre, le lancement d’un appel d’offres pour les « prépas apprentissages ». En présence de Jean-Marie Marx, haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion, elle a précisé que les 965 centres de formation d’apprentis (CFA) du territoire national pourront y répondre dès le mois d’octobre. Ce dispositif, qui pourrait être effectif en janvier 2019, est conçu pour donner aux futurs apprentis les connaissances et les compétences requises pour travailler en entreprise (savoir-faire de base et savoir-être).« Il n’y a pas de fatalité au chômage des jeunes », a précisé la ministre du Travail. Convaincue que la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel fournit « les instruments », elle a appelé à la « mobilisation collective, pour lever cette chape de plomb qui existe depuis vingt ans ». Pour Muriel Pénicaud, qui a rencontré plusieurs acteurs de l’emploi ou de l’orientation sur le salon et quelques jeunes intimidés, qu’il y ait « en 2018, encore 1,3 millions de jeunes qui ne se projettent pas dans l’avenir, c’est juste de la folie, une aberration sociale ». Elle a rappelé quelques-uns des dispositifs présents dans sa loi pour y remédier : l’apprentissage simplifié, modularisé et étendu jusqu’à 30 ans, les journées d’information sur les métiers pour les élèves de la 4e à la 1re, la mise en place de référents handicap dans les CFA...
Actualite-de-la-formation.fr 20-09-2018
Suez NWS a signé, au travers de sa joint-venture Jiangsu Sino French Water, un contrat de concession pour la construction de l'usine de traitement des eaux usées et l'exploitation, pour une durée de 30 ans, de cette usine et du réseau d'assainissement du district de Chengdong, à Changshu. Le montant total du contrat s'élève à environ 413 millions d'euros. Suez NWS obtient par ailleurs le contrat d'exploitation et de maintenance du centre de traitement des déchets du district de Jianghe Tiarong. Ces contrats renforcent la présence de SUEZ NWS à Changshu où le groupe est présent depuis 2006 dans l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées municipales et industrielles. Jiangsu Sino French Water sera chargée de l'investissement, la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de l'usine de traitement des eaux usées du district de Chengdong. La société assurera aussi l'exploitation et la maintenance du réseau d'assainissement et des stations de pompage. La première phase de construction de l'usine débutera cette année et permettra de traiter 60.000 m3 par jour d'eaux usées d'ici 2021. Une deuxième phase permettra de doubler la capacité de l'usine pour atteindre 120.000 m3/jour en 2023. Suez NWS a également remporté, au travers d'une joint-venture, le contrat d'exploitation et de maintenance de l'usine de traitement des déchets, d'une capacité de 2.000 tonnes par jour, du district de Jianghe Tiarong. La joint-venture sera chargée du transfert et du traitement des déchets de construction et de démolition, des déchets industriels et des déchets municipaux produits par la zone de Jianghe Tiarong. Elle assurera le tri, le broyage et le tamisage des déchets de construction et de démolition afin d'atteindre l'objectif de 70% de réemploi de ces déchets.
Laviedesreseaux.fr 02-10-2018
La commission européenne a décidé d’apporter un soutien financier d’un montant total d’1,3 milliard d’euros pour développer trois projets d’envergure dans le domaine des transports et de l’environnement, en Grèce. Un premier investissement de 121 millions d’euros servira à financer une autoroute qui raccordera la péninsule d’Aktion à l’autoroute ionienne, une voie de transport stratégique reliant le nord-ouest et le sud de la Grèce. Une fois les travaux achevés, en 2022, le temps de trajet sur cette portion du RTE-T sera diminué de 30 minutes et la sécurité routière sera considérablement renforcée. L’UE a déjà investi 83 millions d’euros dans la première phase du projet, pendant la période budgétaire 2007-2013. Apportant 1 milliard d’euros, la commission soutient, d’autre part, la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Tithorea-Lianokladi-Domokos, qui est entrée dans la phase finale de son développement. Une fois opérationnelle en 2019, elle permettra de réduire encore davantage le temps de trajet entre Athènes et Thessalonique puisque le trajet entre les deux villes ne prendra plus que trois heures et demie. Dans le domaine du ferroviaire, le complexe de fret de Thriassio Pedio, situé dans la région de l’Attique, bénéficie aussi d’un financement provenant des Fonds de l’UE de 200 millions d’euros. Constituant une plate-forme de premier plan sur l’axe ferroviaire Athènes-Thessalonique, il pourrait permettre à la Grèce de devenir une porte d’entrée du transport international de marchandises vers l’Europe centrale et orientale, le long du corridor Orient/Méditerranée orientale du réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
Constructioncayola.com 03-10-2018
Les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, République tchèque, Slovaquie et Pologne) souhaitent la création d'une ligne à grande vitesse reliant Budapest à Varsovie, a annoncé le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, après une réunion quadripartite en Slovaquie lundi. "Il s'agira d'un projet typiquement Visegard, avec les quatre pays impliqués", a-t-il déclaré à la télévision hongroise. La liaison à deux voies doit relier Budapest à Varsovie via Bratislava et Brno (République tchèque), a-t-il été précisé. Les quatre pays entendent lancer une étude de faisabilité d'ici six mois, a indiqué M. Szijjarto, l'étude elle-même devant s'étendre sur deux ans.Aucun enveloppe ni date de mise en chantier n'a été évoquées à ce stade. Le ministre hongrois a indiqué que les quatre pays espéraient pouvoir bénéficier d'un financement de la Banque européenne d'investissement, seuls "14%" des financements ferroviaires de celle-ci bénéficiant à l'Europe centrale, selon lui. Le trajet en train entre la capitale hongroise et celle de la Pologne nécessite de neuf à dix heures actuellement.
A.F.P. 01-10-2018
Du 20 au 22 novembre 2018
Le rendez-vous business de référence du marché
des collectivités locales.
Lieu d’exposition : Paris Expo Porte de Versailles
Stand FNTP Hall 2.2
Renseignements : 01.44.13.31.82