Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
Le secteur des travaux publics en France devrait connaître en 2019 une nouvelle année de croissance, l'investissement des collectivités locales et les chantiers du Grand Paris éclipsant le ralentissement du bâtiment et les incertitudes fiscales liées au climat social actuel.
La fédération nationale des travaux publics (FNTP) anticipe une hausse de 3% de l'activité en volume cette année, après +7% en 2018. Malgré le retour de la croissance amorcé depuis 2017, le secteur demeure encore cependant 15% en dessous de son niveau de 2007.
"Les années pré-électorales sont toujours des années extrêmement dynamiques. Il y a donc des raisons d'espérer avec les collectivités locales, avant l'inconnue de 2020", a déclaré Bruno Cavagné, président de la FNTP, au cours d'une conférence de presse, en référence aux élections municipales de l'an prochain.
La moitié de la croissance anticipée cette année est imputable au travaux géants du Grand Paris. Le reste vient des investissements des collectivités locales, du travail de régénération du réseau ferroviaire, du dernier plan autoroutier et des investissements dans le très haut débit ou dans le réseau électrique avec le déploiement du compteur Linky.
Le secteur des travaux publics ne pourra pas en revanche compter cette année sur le secteur du logement puisque la Fédération française du bâtiment (FFB) anticipe une accélération de la baisse des mises en chantier.
La prévision optimiste de la FNTP est également nuancée par les incertitudes apparues sur le financement des infrastructures dans le contexte du mouvement des "Gilets jaunes". Outre les recettes de radars très inférieures aux prévisions, le gel de la hausse de la TICPE et le choix de ne pas instaurer de vignette poids lourds font peser de nouvelles inconnues sur le budget 2019 de l'AFITF (Agence de financement des infrastructures de transport).
"J'espère que le grand débat national qui s'annonce permettra de parler de cohésion des territoires, de financement et d'expérimentation à l'échelle des collectivités locales", a ajouté Bruno Cavagné.
La FNTP prévoit de créer 10.000 emplois nets par an sur cinq ans. Pour répondre aux difficultés de recrutement que rencontre la profession, elle vient de lancer à l'intention des jeunes de 13 à 18 ans une campagne sous la forme d'un clip de rap intitulé "Construis ton destin".
Reuters 10-01-2019
Le ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, vient de recruter Thomas Welsch en tant que conseiller “aménagement, construction, urbanisme et transition énergétique”. Jusque-là chef du bureau des acteurs, des produits et de l’innovation dans la construction à la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP), celui-ci remplace ainsi Koumaran Pajaniradja, qui a récemment pris la tête de la direction générale d’Action Logement immobilier. Polytechnicien et sorti de l’École nationale des ponts et chaussées en 2014, le nouveau conseiller était chef de bureau à la DHUP depuis août 2017. Il a, avant cela, notamment officié, à partir de 2014, au sein de l’unité départementale 92 (Hauts-de-Seine) de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (Driea) d’Île-de-France, en tant que chef du service “Urbanisme et bâtiments durables”.
Acteurs Publics 09-01-2019
Le secrétariat général pour l’investissement (SGPI) a recruté Olivier Morin comme directeur financier. Jusqu’ici adjoint au chef du bureau de la police budgétaire de la direction du budget de Bercy, il reprend ainsi partiellement le portefeuille de son prédécesseur. Placé sous l’autorité du Premier ministre, le SGPI, rappelons-le, a en charge le suivi du grand plan d’investissement et de la mise en œuvre du programme d’investissements d’avenir (PIA). Il assure également l’évaluation socioéconomique des grands projets d’investissement public et la coordination du plan d’investissement européen.
Acteurs Publics 09-01-2019
L'association de l'Ingénierie de la maintenance du génie civil (IMGC) estime que 60 % des ponts sont constitués de briques ou d'éléments maçonnés, 30 % sont en béton et 10 % en métal. Des matériaux qui ont tous des spécificités, comme le rappellent les ingénieurs de Ginger : "Les ponts en maçonnerie vont se montrer sensibles aux agressions hydrauliques, alors que les ponts en métal vont particulièrement subir la corrosion, et les ponts en béton sont généralement touchés de fissuration et de corrosion des armatures". Ainsi, les désordres peuvent être mineurs, sans nécessité d'intervention immédiate, tout comme ils peuvent être majeurs avec une structure altérée imposant des travaux d'urgence. Pour assurer la pérennité des ouvrages d'art et les maintenir en fonctionnement afin d'assurer l'homogénéité des territoires, les experts rappellent tout l'intérêt de mettre sur pied un programme de maintenance de long terme, plutôt que d'attendre une situation d'urgence, ceci afin de répartir sur la durée les travaux et dépenses. Le bureau d'études distingue trois étapes : tout d'abord l'étude documentaire. Des recherches doivent ainsi être menées pour chaque pont, afin de déterminer l'année de construction, les matériaux utilisés, les actions entreprises depuis et obtenir des plans et rapports d'études. "Mieux cette connaissance préalable sera documentée et plus le suivi des ouvrages sera précis, car il permettra de détecter des désordres qui n'existaient pas lors de la précédente inspection", assurent les spécialistes. L'inspection constituera la deuxième étape. Visuelle et rapide, elle relèvera les détériorations visibles comme la rouille, les fissures, nids de poule ou formation de calcite. Une inspection détaillée sera ensuite entreprise, sur la base des premières observations et sur celle d'analyses métrologiques, d'auscultations ou de contrôles non destructifs. Le recours à des nacelles ou des drones, pour atteindre toutes les parties de l'édifice (piles, pylônes, tablier), pourra être nécessaire. Des actions à entreprendre feront l'objet de préconisations dans un rapport qui donnera des recommandations prioritaires.Le billet de Ginger souligne : "Les inspections visuelles ont leurs limites (…) Une fois qu'un désordre est identifié, il faut le quantifier. Et pour cela il est nécessaire de réaliser un diagnostic détaillé pour prélever des échantillons, déterminer par des analyses poussées de l'état de dégradation ou les métrés d'acier corrodés à changer. Il faudra, éventuellement, coupler ce diagnostic à des calculs pour déterminer un degré d'urgence plus précis". Les experts insistent également sur la logique qui consisterait à adopter une approche préventive plutôt que curative : "Attendre l'apparition de désordres manifestes avant de se soucier de leur maintenance est en effet souvent plus onéreux". Et de rappeler que les maîtres d'ouvrages sont tenus à la réalisation de visites annuelles, à minima.
Batiactu.com 08-01-2019
Les concessionnaires d’autoroutes vont devoir faire des efforts pour améliorer le pouvoir d’achat des automobilistes. Vendredi dernier, le gouvernement a en effet demandé aux autoroutiers de rendre plus douce la facture des péages. Comment et surtout combien ? Aux entreprises concessionnaires de trouver la bonne formule. Mais d’ores et déjà, l’Etat a fermé la porte à un simple gel des tarifs en 2019. Une position très surprenante surtout quand on sait que ce sont le autoroutiers eux-mêmes qui ont proposé de ne pas appliquer la hausse. Comme chaque année, au 1er février, selon une formule mathématique inscrite dans les contrats signés en 2006 entre l’Etat et les entreprises concessionnaires, les tarifs des péages augmentent. Pour 2019, la hausse prévue est de 1,8 % en moyenne. En contrepartie du gel de la hausse 2019, les autoroutiers demandent un allongement de plusieurs mois de la durée de leur concession, dont la plupart, surtout les plus grosses, comme Vinci, la Sanef ou encore APRR, arrivent à échéance au début des années 2030. Le ministère des Transports suggère notamment aux concessionnaires d’améliorer le pouvoir d’achat des automobilistes qui utilisent régulièrement les autoroutes pour aller travailler. « Les autoroutiers ont les moyens de rogner leurs marges », estime un fin connaisseur du dossier. Les propositions doivent parvenir au gouvernement d’ici huit à dix jours.
Le Parisien 08-01-2019
La ministre des Transports Élisabeth Borne a de nouveau appelé les sociétés autoroutières à faire des gestes commerciaux en faveur des automobilistes au nom de la défense du pouvoir d'achat, alors que les péages de la plupart des autoroutes doivent augmenter au 1er février. Interrogée sur FranceInfo, la ministre a indiqué attendre «des propositions» des sociétés autoroutières d'ici la mi-janvier. Elle attend «des gestes commerciaux pour les transports de tous les jours». Message bien reçu par les principaux intéressés: «il faut redonner de l'air à ceux qui utilisent l'autoroute dans le cadre de leur trajet domicile travail», admettait quelques heures plus tard le PDG de Vinci Xavier Huillard. Parmi les possibilités, les sociétés d'autoroutes pourraient généraliser les formules d'abonnement locales, à l'image de ce que la Sanef, filiale de l'espagnol Abertis, fait à Saint-Avold (Moselle) sur l'A4 ou sur l'A14 dans la région parisienne, comme l'a indiqué une porte-parole de la société. Sur l'A4 en Moselle, l'abonnement à 40 passages mensuels soit 20 allers-retours est facturé 119 euros, au lieu de 176 euros lors d'achats à l'unité. Si les pouvoirs publics l'autorisent, «une telle formule pourrait en outre permettre aux employeurs de rembourser une partie de cet abonnement, comme pour les transports publics et bientôt le vélo», remarquait-elle. Pour coller aux impératifs de transition énergétique chers au gouvernement, tout en prenant en compte le pouvoir d'achat des Français, les sociétés de gestion pourraient également proposer de généraliser les remises concernant certains véhicules et certains usages : la Sanef propose déjà une remise de 50% sur le péage d'un véhicule électrique, sur l'autoroute francilienne A14, ainsi que des réductions pour les covoitureurs. Pour autant, il n'y a pas forcément de miracle à attendre. «Il n'y a pas de décisions qui sont prises» quant à l'augmentation des péages, qui devrait théoriquement atteindre environ 1,9% cette année, a relevé la ministre, qui a encore reçu des représentants des sociétés autoroutières vendredi dernier. «On a des contrats qui sont clairs, qui sont contraignants» liant l'État et les sociétés autoroutières, a-t-elle rappelé. Si les utilisateurs réguliers peuvent donc avoir une bonne surprise, c'est le reste des usagers qui pourrait bien la financer. Les commerciaux, ou encore les automobilistes empruntant une autoroute sur le chemin de la campagne ou des vacances pourraient, eux, bien voir les tarifs augmenter. Un gel pour tout le monde a d'ailleurs été rapidement écarté, les sociétés répercutant l'effort sur les années suivantes. «La très mauvaise idée, ça serait de refaire ce que qui a été fait en 2015 en annonçant un gel imposé par l'État» admettait hier mardi Élisabeth Borne. La décision de sa prédécesseur Ségolène Royal s'était effectivement traduite par une compensation coûtant «très cher» à plus long terme. Le rattrapage du gel décidé en 2015 doit notamment se traduire cette année par une augmentation des tarifs des péages de 0,25 point de pourcentage, incluse dans la progression de 1,9%.
Le Figaro 08-01-2019
En 2019, SNCF Réseau prévoit d’investir 183 millions d’euros pour moderniser et assurer la pérennité du réseau ferré de Bourgogne-Franche-Comté. Il l’a annoncé hier lors d’une conférence de presse organisée à Dijon, en présentant les principaux travaux à venir. Cet investissement doit couvrir la suppression de sept passages à niveau et l’automatisation de huit autres pour améliorer la sécurité. Il permettra également la modernisation des systèmes de signalisation (notamment entre Laroche-Migennes et Nuits-sous-Ravières en Côte-d’Or) ainsi que le renouvellement de voies, de postes d’aiguillages, de ballasts, etc. Par ailleurs, des travaux sont prévus pour rendre la gare de Dijon davantage accessible aux personnes à mobilité réduite avec, entre autres, l’installation d’ascenseurs et de rampes d’accès.
Constructioncayola.com 08-01-2019
C'est un nouveau coup porté aux ordonnances Pénicaud réformant le Code du travail par les conseillers prud'homaux, ces «citoyens juges» non professionnels qui tranchent en première instance des litiges entre salariés et employeurs. Les conseils de prud'hommes d'Amiens et de Lyon ont en effet décidé, coup sur coup, de s'affranchir du plafonnement des dommages et intérêts que les salariés peuvent réclamer en cas de licenciement abusif dans des décisions rendues les 19 et 21 décembre. Un premier jugement en ce sens avait été pris quelques jours plus tôt, le 13 décembre, par leurs homologues à Troyes. C'est pourtant l'une des mesures phares de la réforme du Code du travail. Depuis l'entrée en vigueur des ordonnances en septembre 2017, les juges n'ont plus le pouvoir souverain de déterminer le montant des dommages et intérêts qu'ils souhaitent en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Ils sont tenus de respecter des planchers et des plafonds (20 mois de salaire brut maximum) déterminés selon l'ancienneté du salarié. Les juges n'ont plus le pouvoir souverain de déterminer le montant des dommages et intérêts qu'ils souhaitent en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. En revanche, ce barème ne s'applique pas en cas de harcèlement, de discrimination ou encore pour violation des libertés fondamentales (comme, par exemple, la liberté d'expression). Cette mesure est contraire à la convention 158 de l'Organisation internationale du travail (OIT) signée en 1982 et applicable en France depuis sa ratification en 1989, martèlent les conseillers prud'homaux d'Amiens. Ils estiment en effet que le plafonnement ne permet pas de prévoir «une indemnité adéquate ou toute autre forme de réparation considérée comme appropriée». Dans leur décision du 13 décembre, les conseillers de Troyes avaient déjà jugé le plafonnement contraire à la convention 158 de l'OIT. Ils avaient insisté sur le fait qu'il ne permettait pas «aux juges d'apprécier les situations individuelles des salariés injustement licenciés dans leur globalité et de réparer de manière juste le préjudice qu'ils ont subi». De leur côté, les conseillers prud'homaux de Lyon ont carrément décidé d'ignorer la mesure, comme le rapporte le site Actuel RH. Pour déterminer les dommages et intérêts à attribuer, ils font référence à la seule charte sociale européenne qui prévoit, elle aussi, une «indemnité adéquate» ou une «autre réparation appropriée». Le ministère du Travail s'est refusé à tout commentaire, sachant pertinemment que la bataille est loin d'être terminée. Ces jugements prud'homaux créent de l'incertitude juridique alors que l'objectif du barème mis en œuvre est justement de sécuriser les relations de travail en conférant plus de prévisibilité aux entreprises sur le coût des licenciements.
Le Figaro 07-01-2019
Après la métallurgie, la propreté, le commerce et la distribution, l'import-export et les domaines skiables, les travaux publics viennent se rajouter à la liste des secteurs d'activité qui ont réussi à traiter le sujet hautement sensible de l'emploi précaire et sur lequel le gouvernement menace de recourir à un bonus-malus. L'accord dans les travaux publics, qui a été déposé mardi, a été signé par la CGC et FO qui représentent 30 % à eux deux, soit un quantum suffisant au niveau de la branche pour valider le texte. Les partenaires sociaux du secteur ont pris la peine de faire une photographie de l'emploi dans les travaux publics avant de déterminer leurs mesures. Les chiffres qui figurent en annexe montrent que le recours aux CDD courts (de moins d'un mois) est relativement peu répandu dans les travaux publics : 82 % des contrats de travail sont des CDI (chiffres de 2016) et seuls 0,05 % des embauches se font en CDD courts (soit 8.900 contrats), dont 31 % ont une durée inférieure ou égale à 5 jours et près de la moitié sont des réembauches. En revanche, l'intérim est beaucoup plus présent avec 34.600 intérimaires en équivalent temps plein en 2016, en augmentation de 55 % de 2004 à 2017 (contre +63 % tous secteurs confondus). Suite à ce constat, et avec l'objectif d'allonger les périodes d'emploi en rendant plus attractifs les contrats de plus d'un mois, l'accord prévoit deux dispositions principales. La première consiste à raccourcir le délai de carence entre deux CDD ou intérim (uniquement pour les contrats de plus d'un mois) en le ramenant à 20 % de la durée initiale du contrat, sans pouvoir excéder 10 jours calendaires. La deuxième disposition étend le nombre de cas où le délai de carence ne s'applique pas (toujours pour les contrats de plus d'un mois) en incluant les périodes « d'accroissement d'activité qui se succèdent ». Dans un autre volet, l'accord insiste sur la nécessité d'« adapter la durée du travail des salariés permanents au carnet de commandes et de limiter ainsi le recours à des contrats courts ». Le texte prévoit aussi de promouvoir le CDI intérimaire de manière expérimentale. Enfin, dans un souci de montée en qualification des titulaires de contrats courts, le texte prévoit un modeste abondement du compte personnel de formation par l'employeur. Ainsi que plusieurs mesures en faveur des travailleurs en difficultés d'insertion.
Les Echos 08-01-2019
Le groupe de constructions et de concessions a signé avec le gouvernement portugais un accord financier portant sur l'expansion de la capacité de l'actuel aéroport de Lisbonne que gère déjà le français ainsi que la construction d'un second aéroport. « Il aura fallu neuf mois de discussions, ce qui constitue un délai très raisonnable », a souligné Xavier Huillard, le PDG du groupe Vinci. « Nous avons obtenu une petite amélioration de la régulation des tarifs sur les 45 ans restant de la concession, avec une règle d'évolution proche de l'inflation, pour financer complètement le nouvel aéroport et les investissements dans celui existant », a précisé, de son côté, Nicolas Notebaert, directeur général de Vinci Concessions et président de Vinci Airports. C'est une étape historique a salué le premier ministre du Portugal, Antonio Costa, qui a rappelé que la question d'un deuxième aéroport pour la capitale aura été débattue pendant près de 50 ans, avec pas moins de 17 localisations proposées. Cette fois, malgré la présence de quelques manifestants contre le projet de deuxième aéroport à Montijo, à 25 kilomètres de Lisbonne de l'autre côté du Tage, le projet est bel et bien lancé. Après avoir obtenu les autorisations des instances environnementales, attendues dans le courant de l'année, la signature d'un avenant au contrat de concession avant fin 2019 permettra le lancement de l'appel d'offres pour la construction de la future plate-forme qui sera opérée par ANA, filiale à 100 % de Vinci Airports. Le groupe a remporté fin 2012 la privatisation de l'opérateur des aéroports portugais, ANA. La première d'une série d'opérations qui ont fait de lui le premier gestionnaire aéroportuaire privé au monde, avec quelque 228 millions de voyageurs passant annuellement dans ses installations (y compris Gatwick) fin 2018, contre... 10 millions en 2012. Vinci s'engage à investir 1,15 milliard d'euros d'ici à 2028, dont 650 millions dans l'actuel aéroport Delgado et 500 millions dans le futur aéroport de Montijo. A quoi s'ajoutent 156 millions pour la prise en charge du déménagement des militaires de l'actuelle base et quelques travaux d'accès. La plate-forme de Montijo accueillera les vols sans correspondance, essentiellement ceux des compagnies low-cost (Ryanair, Vueling, Wizzair...), qui pourraient décider de s'y installer. Tandis que Delgado restera le hub de la compagnie nationale TAP, détenue à 51 % par l'Etat, qui y assure déjà 50 % des mouvements. Les deux aéroports seront reliés par la route avec un temps de trajet estimé à une demi-heure. Une navette fluviale mettra l'aéroport de Montijo à une trentaine de minutes du centre-ville de Lisbonne.
Les Echos 09-01-2018
La société concessionnaire Bina Istra a attribué, à Bouygues Travaux Publics, un contrat de doublement à 2x2 voies d’une section de 28,1 km de l’autoroute d’Istrie (péninsule du nord-ouest de la Croatie). Des travaux d’un montant de 167,1 millions d’euros. Le contrat remporté par Bouygues TP porte sur la phase 2B1 du projet, à savoir, le doublement à 2x2 voies de la section à péage entre Rogovici, à l’ouest de la péninsule, et Vranja, à l’est. Depuis novembre dernier, les travaux de la première section de 11,6 km sont en cours. Ils s’achèveront en novembre 2020. Par ailleurs, en novembre 2019, démarreront les travaux de la section de 16,5 km entre Cerovlje et Vranja ainsi que la réalisation d’une aire de repos en vue d’une livraison en novembre 2021. Cette phase de l’autoroute d’Istrie comprend également la réalisation de 11 viaducs. Elle s’inscrit dans le cadre du 5e amendement au contrat de concession signé en septembre 1995 entre la société concessionnaire Bina Istra, dont Bouygues TP est actionnaire et la République de Croatie.
Constructioncayola.com 10-01-2019
La FRTP Hauts-de-France organise le 8 février 2019 une journée Prévention - Santé à destination des équipes de terrain : ouvriers, conducteur d’engins…
Elle se déroulera au Lycée Professionnel des Travaux Publics de Bruay La Buissière (62).
4 ateliers ponctueront la journée :
Pour vous inscrire, contactez la FRTP Hauts-de-France.