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C'est officiel : Eurovia double de taille aux Etats-Unis. La filiale routière de Vinci a annoncé le jeudi 13 décembre 2018, l'acquisition des activité industrielles et travaux routiers Plants and Paving de Lane Construction, après le feu vert des autorités américaines. Les deux nouvelles activités d'Eurovia appartenaient au numéro 1 italien du BTP, Salini Impregilo. Lane Construction est "l'un des principaux producteurs d'enrobés bitumineux du pays", a expliqué Eurovia. Au Texas et sur la côte Est, son activité travaux routiers représente un chiffre d’affaires annuel de plus de 600 millions de dollars et emploie 2000 personnes. Cette acquisition permet à Eurovia de devenir un acteur incontournable de la route outre-Atlantique et de voir son chiffre d'affaires atteindre plus d'un milliard d'euros. Eurovia USA regroupe désormais les entités principales suivantes : Northeast Paving; Senate Asphalt; Sunmount Paving; Virginia Paving; Hubbard Construction et Blythe Construction. En 2017, Eurovia a réalisé aux Etats-Unis un chiffre d’affaires de 488 millions d’euros avec près de 1300 collaborateurs.
Lemoniteur.fr 13-12-2018
Directeur de la communication et des relations institutionnelles de la Chambre de commerce et d'industrie de France (CCI France) depuis 2012, Vincent de Bernardi, ex-conseiller de Jean-Pierre Raffarin à Matignon, et de Claude Guéant Place Beauvau, deviendra, le 2 janvier prochain, directeur de la communication du Medef (Mouvement des entreprises de France). Il s'agit d'une création de poste.
Acteurs Publics 18-12-2018
Eiffage vient d'entrer au capital du gestionnaire du tunnel sous la Manche, Getlink, le nouveau nom d'Eurotunnel depuis un an. Le groupe a annoncé avoir acquis sur le marché 5,03 % du capital. «Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Eiffage visant à diversifier son portefeuille de concessions, déjà fort de nombreuses participations dans des infrastructures de transport en Europe, ainsi qu'à en allonger la durée.» Montant de l'opération : 307,5 millions d'euros qui ont été financés sur sa trésorerie disponible. Le groupe a ajouté qu'il s'inscrivait dans la durée et qu'il se réservait la possibilité de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché. Pour les analystes de Bryan Garnier, l'opération est positive pour Eiffage. «Il s'agit pour le groupe français d'une nouvelle étape vers le rééquilibrage de son portefeuille de concessions.» Selon eux, «la valeur de son principal actif dans les concessions, les autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), commencera à décliner à partir de 2019-2020, selon nos calculs». Le groupe renforce ainsi son activité dans les concessions, la plus petite de ses quatre activités (construction, infrastructures, énergie système). C'est aussi celle qui emploie le moins de salariés. Mais certainement la plus rentable. Sur les 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'Eiffage, la branche concessions ne représente que 2,7 milliards d'euros (18 %) avec 4 211 salariés.
Le Figaro 19-12-2018
"Je trouve que dans cette période particulière tout le monde doit faire attention de ne pas donner de contre-signal aux Français", a déclaré l'ancien maire de Tourcoing sur franceinfo. "Je ne trouve pas cela très raisonnable", a ajouté le ministre en précisant avoir "un point de vue extérieur de citoyen en le disant", les concessions autoroutières étant confiées à des entreprises privées. Le gouvernement avait critiqué la société Vinci qui avait voulu faire payer les automobilistes passés gratuitement aux péages durant le mouvement des "Gilets Jaunes", avant de renoncer à ce projet. En novembre, le gouvernement avait donné son feu vert aux sociétés d'autoroutes pour des augmentations du tarif des péages au 1er février 2019, comprises entre 0,1% et 0,39% hors inflation, afin de financer le programme de 700 millions d'euros de travaux prévus. Compte tenu de l'inflation, la hausse serait de l'ordre de 2%. "Le gouvernement fait des efforts, parfois même des efforts budgétaires pour ne pas augmenter les tarifs", selon M. Darmanin qui a cité en exemple "les tarifs du gaz (qui) vont baisser". Les tarifs réglementés du gaz vont baisser pour la deuxième fois en janvier, après une première baisse en décembre, en raison d'un recul des prix sur le marché de gros. "Les tarifs de l'électricité, alors qu'ils devaient augmenter automatiquement, n'augmenteront pas", a encore dit le ministre en soulignant que "l'Etat fait des efforts pour limiter les dépenses contraintes". Mais il a reconnu que le gouvernement n'était pas maître des tarifs des péages autoroutiers. "On a très peu de moyens" de faire pression, a-t-il concédé, en estimant néanmoins qu'une entreprise "puisse ne pas augmenter ses tarifs" lorsqu'elle "fait des bénéfices importants". Il a par ailleurs critiqué le manque de créations d'emplois par les sociétés autoroutières, et l'automatisation des péages. "J'ai toujours été choqué en tant qu'automobiliste de voir automatisés désormais un certain nombre de paiements", a dit le ministre en regrettant "qu'on ne puisse pas faire un travail plus important de l'emploi" alors que "souvent les péages d'autoroutes sont dans des zones péri-urbaines, celles-là mêmes qui manifestent".
A.F.P. 20-12-2018
Le déficit public devrait s’établir à 3,2 % du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, a confirmé un amendement du gouvernement au projet de loi de finances (PLF) pour 2019, examiné depuis lundi 17 décembre en seconde lecture à l’Assemblée nationale. C’est davantage que les 2,8 % attendus auparavant, ce nouveau calcul tenant compte des mesures à 10 milliards d’euros annoncées le 10 décembre par Emmanuel Macron. Le déficit pour 2018 a également été rehaussé à 2,7 % (+ 0,1 point) en raison de « prévisions de recettes fiscales ajustées à la baisse » pour la TVA et l’impôt sur les sociétés. Autant de décisions qui plombent la trajectoire des finances publiques. « Le solde budgétaire en 2019 va largement franchir les 100 milliards de déficit pour l’Etat et sûrement les 100 % de dette publique », a mis en garde Eric Woerth, le président LR de la commission des finances de l’Assemblée. Ce seuil n’est qu’une marche de plus dans l’alourdissement de la dette tricolore qui devrait atteindre 98,7 % du PIB en 2018. Mais il est surveillé de très près à l’Elysée comme à Bercy. « On devrait être aux alentours de 99 % du PIB l’an prochain », veut croire une source à Bercy.
Le Monde 18-12-2018
C’est la somme globale des coûts externes, qui comprend la pollution atmosphérique, le changement climatique, le bruit, la production de l’énergie dans tous les modes, et, pour la route, la congestion, évaluée à 250 milliards par an, selon les résultats préliminaires d’une étude de la Commission européenne présentée le 17 décembre lors d’un colloque sur le sujet à Bruxelles. Ce chiffre représente 7 % du PIB des 28 États de l’UE. Ces montants ne comprennent pas le coût des infrastructures.
Contexte 19-12-2018
Au surlendemain du retour des fenêtres dans le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), Jacques Chanut n'est toujours pas rassuré : "On recommence les mêmes bêtises qu'en 2012 qui ont plombé le marché et il y aura les mêmes effets". En ce 19 décembre 2018, le président de la Fédération française du bâtiment redoute un retournement et même "la fin du cycle actuel de croissance" dans le secteur. Après 24.000 logements neufs de moins en 2018 par rapport à 2017, Jacques Chanut craint un nouveau recul encore supérieur en 2019, de l'ordre de 27.000 logements. "Certes certains nous disent que nous sommes au-dessus de la moyenne sur 20 ans, mais nous perdons plus de 50.000 logements en deux ans." C'est pourquoi la FFB demande au gouvernement le retour du prêt à taux zéro à 40% dans les zones détendues dès 2020 et jusqu'à la fin du quinquennat. L'habitat représente en effet 62 % du chiffre d'affaires de ses adhérents.
Latribune.fr 19-12-2018
La métropole Nice Côte d'Azur va inaugurer le 14 décembre et mettre en service dès le lendemain, la branche aéroport du tramway est-ouest. Il s'agit d'une section de 1,9 km, desservant les deux terminaux depuis le Grand Arénas. Après l'ouverture du tronçon Cadam-Magnan cet été, il s'agit d'une nouvelle étape dans la concrétisation de l'investissement phare de la métropole Nice Côte d'Azur. Pour améliorer ses transports collectifs, plus de 800 millions d'euros de budget d'investissements sont en effet consacrés à la création des lignes 2 et 3 du tramway. Grâce à cette section, il sera possible, depuis le terminal 2 de l'aéroport, de relier le quartier Magnan en seulement 15 minutes puis, d'ici quelques mois (juin 2019), d'atteindre le centre-ville et, en septembre 2019, le port de Nice en 26 minutes. Environ 15 000 passagers par jour sont attendus sur cette section qui va encore renforcer l'attractivité de la plateforme aéroportuaire niçoise, déjà peu éloignée du centre-ville. Autre avantage pour les voyageurs : cette desserte ne fera pas l'objet d'une tarification particulière et il sera possible de l'emprunter pour 1,50 euros. « L'aménagement retenu privilégie un accès très rapide pour les voyageurs. Tant sur le terminal 1 que sur le terminal 2, la station tramway est au contact direct de l'aérogare et au même niveau » souligne le président de la Métropole Nice Côte d'Azur, Christian Estrosi. Sur l'ensemble de cette section, l'aménagement est similaire au reste du parcours de la ligne 2 : une plateforme engazonnée et arborée, des espaces piétons en béton désactivé, des quais mêlant pierre calcaire massive et béton poncé, etc. La Société des aéroports Côte d'Azur a participé à hauteur de 12,6 millions au financement de cette section. L'Etablissement public d'aménagement (EPA) Plaine du Var a piloté la réalisation du pont rail pour permettre le franchissement de la voie ferrée par le tramway et le réaménagement des espaces publics du Grand Arénas avec notamment l'ouverture d'un grand axe nord-sud, dédié uniquement aux transports collectifs et aux modes doux (une quarantaine de millions d'euros investis).
TPBM 13-12-2018
La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, ont demandé jeudi 13 décembre 2018 la suspension des travaux du futur train rapide CDG Express (Paris Est - Roissy Charles-de-Gaulle), au lendemain d'un appel similaire lancé par Île-de-France Mobilités (ex-STIF). Le CDG Express doit relier à partir du 1er janvier 2024 la gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet, long de 32 kilomètres, doit durer vingt minutes et coûter 24 euros. Les exploitants de la future liaison, Keolis et RATP Dev, avaient été désignés en novembre 2018. Le nouveau train direct sera en concurrence avec le RER B, bien moins cher mais long et souvent bondé, qui conduit à la gare du Nord puis traverse tout Paris, et - à partir de 2030 si tout va bien - avec la ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express. "L'amélioration de la liaison de Paris à ses aéroports est un enjeu pour l'attractivité de la métropole parisienne, mais elle ne peut se faire au détriment des lignes utilisées quotidiennement par les habitants de la région parisienne", estiment Anne Hidalgo et Stéphane Troussel. Selon eux, "pendant la phase travaux prévue de 2019 à 2024, le CDG Express va impacter l'infrastructure empruntée par les lignes RER B, RER D et le Transilien K ainsi que les lignes P et E lors de l'adaptation de la gare de l'Est". "Des impacts sont aussi anticipés après l'ouverture du CDG Express. La ponctualité des lignes K et H pourrait être affectée. Le RER E sera également impacté par la réorientation des trains vers la gare de l'Est. La capacité d'accueil sera alors réduite par le CDG Express", poursuivent-ils. Mercredi 12 décembre, Île-de-France Mobilités, l'ex-syndicat des transports d'Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse (LR), avait indiqué souhaiter obtenir des "garanties sur l'absence d'impact sur les voyageurs du quotidien". "Même si les bénéfices du CDG Express pour l'attractivité de notre région sont réels, les travaux générés par ce projet dans son calendrier actuel pourraient durablement détériorer la vie quotidienne de millions de Français", s'était inquiétée la présidente de région.
Lemoniteur.fr avec A.F.P. 14-12-2018
L’ESTP Paris et l’OPPBTP viennent de signer une convention de partenariat permettant aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à la prévention des risques professionnels. L’OPPBTP mettra à disposition des étudiants de l’ESTP Paris un module Prévention des risques disponible en formation e-learning : composée de 4 parties (repérer, intervenir, communiquer, anticiper), cette formation dure 2 heures. Elle est disponible pour les étudiants de 1ère et 2ème année de l’ESTP Paris via la plateforme L.M.S (Learning Management System) de l’OPPBTP. L’organisme assure, par ailleurs, un suivi des actions grâce à des indicateurs tels que : listes d’inscriptions, taux de participation, notes d’évaluation... De l’autre côté, l’OPPBTP apportera son soutien aux intervenants extérieurs pour assurer la formation en présentiel auprès de leurs étudiants en fournissant des ressources pédagogiques nécessaires à la tenue du programme défini et transmettra aux intervenants les modules développés dans le cadre de son offre de formation initiale supérieure.
Constructioncayola.com 14-12-2018
Les experts du Comité d'évaluation des ordonnances réformant le Code du travail viennent de publier un deuxième « point d'étape », après celui du mois de juin , qui vise davantage à voir quel est le niveau d'appropriation de la réforme par les acteurs. Aucun bilan véritable ne pouvant être tiré selon eux avant 2020. « Dire que la réforme n'a pas atteint ses objectifs n'aurait pas de sens, c'est beaucoup trop tôt », indique Jean-François Pilliard, ancien responsable du pôle social au Medef et coprésident du comité. Le rapport comporte malgré tout des chiffres, par exemple sur le nombre d'accords de performance collective signés : 20 dans les entreprises de plus de 250 salariés, 23 dans les PME et 4 dans les moins de 11 salariés. Un peu plus de 400 textes ont par ailleurs été validés par référendum dans les entreprises de moins de 10 salariés , dont 85 % abordent la question du temps de travail. Quant à la mise en place des conseils sociaux et économiques qui regroupent les anciennes instances représentatives du personnel, ils sont pour le moment au nombre de 10.500. Les entreprises ont jusqu'à fin 2019 pour s'y conformer. « Au-delà du nombre d'accords signés ou du nombre de CSE mis en place, il ne faut pas perdre de vue que cette réforme du dialogue social est avant tout qualitative et culturelle. Il nous faut évaluer ce qui change vraiment dans les pratiques », insiste Marcel Grignard, ancien secrétaire national de la CFDT et coprésident du comité. « Le juge de paix, in fine, ce n'est pas le nombre de CSE, c'est le bien-être des salariés et la compétitivité des entreprises », ajoute Sandrine Cazes, économiste à l'OFCE et troisième coprésidente du comité. Selon le rapport, même les entreprises les plus allantes sur le sujet, celles qui ont mis en place un CSE, qui a des délégués de proximité, ont encore du mal à articuler le dialogue social avec les enjeux de compétitivité de l'entreprise et en faire un levier de performance. « Les chefs d'entreprise sont saisis d'une sorte de sidération positive. Ils n'ont jamais eu autant de liberté pour organiser leurs relations sociales et ils ont du mal à s'en saisir », souligne Jean-François Pilliard. Pour les y aider, le comité fait plusieurs recommandations pour avoir un « mode d'emploi partagé », notamment auprès des PME et TPE qui sont les plus difficiles à faire basculer dans ce nouveau mode de dialogue social. Au-delà de la promotion de certaines formations, comme celles de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, le comité propose des plates-formes de partage sur la mise en place des nouvelles instances du personnel qui seraient alimentées par les acteurs sociaux eux-mêmes.
Les Echos 18-12-2018
Comment lutter contre l'abus des contrats courts par les entreprises sans renchérir le coût du travail ? La délégation aux Entreprises du Sénat a présenté une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui propose une tarification dégressive en fonction de la durée du contrat. Le nombre des contrats courts (intérim ou CDD d'un mois ou moins) a quasiment triplé depuis 2000, selon les données de la délégation sénatoriale. "80% des embauches en contrat court sont en fait des réembauches", a souligné sa présidente, Elisabeth Lamure (LR). La question des contrats courts risque d'envenimer les négociations sur l'assurance chômage, qui doivent s'achever mi-janvier. La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a déjà fait savoir qu'elle n'accepterait "en aucun cas un dispositif dit de bonus malus pesant sur les entreprises", tel qu'envisagé par l'exécutif. Le Medef rejette lui aussi tout système de bonus malus par modulation des cotisations sociales et renvoie aux négociations dans les branches pour limiter le recours aux contrats courts. Sollicité par la délégation sénatoriale aux Entreprises, l'OFCE préconise, entre autres "pistes", un système de "tarification en fonction du comportement", a expliqué le chercheur Bruno Coquet. Il repose sur la modulation, dans le temps, pour tout contrat, d'une "contribution unique dégressive". Tout contrat, quel qu'il soit, se verrait ainsi appliquer une "sur contribution" de 7% le premier mois, dégressive à raison d'environ un demi-point par mois pendant six mois, pour arriver à un taux "normal" de 3,75% (contre 4,05% actuellement). Le dispositif serait assorti d'un système de "franchise", pour ne pas pénaliser les petites entreprises.
A.F.P. 19-12-2018
Une aide unique pour les employeurs embauchant un apprenti au lieu de cinq, issues de l'Etat ou des régions, actuellement : c'est le principe qu'avait posé la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » et qui attendait son décret pour se matérialiser. Le décret n'est pas encore publié mais son contenu, qui passe actuellement les différentes étapes administratives de consultations, permet d'en savoir plus, pour une application dès le 1er janvier prochain. Forfaitaire, cette aide unique ne ciblera plus que les entreprises de moins de 250 salariés. Seconde restriction : elle ne sera versée que pour les diplômes ou titres à finalité professionnelle de niveaux bac ou pré-bac. Le projet de décret prévoit que l'aide sera attribuée en fonction de l'année d'exécution du contrat : 4.125 euros maximum la première ; 2.000 euros la suivante, et 1.200 euros la troisième et (si c'est le cas) le même montant la quatrième. Soit plus de 7.300 euros au total, sachant que les régions pourront toujours ajouter au pot si elles le souhaitent. En cas de rupture anticipée, l'aide cesse d'être due dès le mois suivant. Les versements, opérés par l'Agence de services et de paiement, se feront mensuellement à compter du démarrage du contrat. Ce dernier devra au préalable avoir été enregistré : auprès des chambres consulaires jusqu'au 31 décembre 2019, auprès de l'opérateur de compétences (Opco) de la branche professionnelle de l'entreprise par la suite.
Les Echos 17-12-2018
La ville de Gênes aura un nouveau pont pour Noël 2019, a promis son maire Marco Bucci en inaugurant le chantier pour la destruction des ruines de cet ouvrage dont l'écroulement en août avait fait plus de 40 morts. "L'objectif est d'arriver à un degré de démolition suffisant pour pouvoir débuter dans la foulée les travaux de construction. L'objectif est que les travaux de construction commencent le 31 mars ce qui nous permettra d'avoir un pont pour Noël", a-t-il dit. La construction du nouveau pont est importante non seulement pour la ville et sa région, mais "pour toute l'Italie du Nord, et j'oserais dire, pour la France et la Suisse", l'ancien pont enjambant Gênes pour faire passer l'autoroute vers la France, a estimé M. Bucci. Pour le moment deux grues et des instruments de chantier ont été positionnés à proximité des restes du pont dont l’effondrement le 14 août avait fait 43 morts et des dizaines de blessés. Les coûts de la démolition et du déblaiement sont estimés à 19 millions d'euros, ont indiqué vendredi les autorités. Un consortium de cinq entreprises italiennes (Fagioli, Fratelli Omini, Vernazza Autogru, Ipe Progetti et Ireos) s'occupera de ce chantier, a précisé le ministère italien des Infrastructures et des Transports dans un communiqué. Une audience est prévue lundi à Gênes au cours de laquelle un juge doit décider d'autoriser, ou non, le début de la démolition des restes du pont pour permettre la construction d'un autre ouvrage.
A.F.P. 15-12-2018
Pour la première fois au monde, un réacteur nucléaire EPR a été mis en service, dans le sud de la Chine --la démonstration, pour ses constructeurs, que cette technologie française de troisième génération "est une promesse d'avenir", malgré ses déboires. Raccordé en juin avec succès au réseau électrique chinois, le premier des deux réacteurs EPR construits à Taishan, dans la province du Guangdong, a depuis passé toute une phase d'essais et de simulations d'incidents. A l'issue d'un dernier test de fonctionnement en continu et à pleine puissance pendant 168 heures, il a été déclaré prêt à entrer en service, ont annoncé le français EDF et le chinois CGN lors d'une conférence de presse. EDF est actionnaire à hauteur de 30% de la coentreprise chargée de construire et d'exploiter le réacteur. Les groupes chinois CGN et Yuedian ont des participations respectives 51% et de 19%. Le réacteur "a réuni l'ensemble des conditions de sa mise en service commerciale. C'est un jalon majeur de la coopération d'EDF avec CGN ; cela démontre la maturité de la technologie EPR qui est une promesse d'avenir pour l'ensemble des technologies nucléaires", a estimé Fabrice Fourcade, président d'EDF Chine. "Le succès du projet montre la performance technologique de l'EPR. C'est une technologie totalement fiable", a renchéri Guo Limin, directeur général de la coentreprise franco-chinoise, Taishan Nuclear Power Joint Venture Company. Le second réacteur de Taishan devrait être opérationnel en 2019. L'EPR, pour "European Pressurized Water Reactor", d'une puissance de 1750 MW, se fonde sur la technologie des réacteurs à eau sous pression, la plus utilisée dans le monde. Troisième EPR mis en chantier dans le monde, Taishan avait vu sa construction démarrer en 2009, quatre ans donc après le tout premier chantier, celui d'Olkiluoto en Finlande... dont la mise en service n'est désormais prévue qu'en 2019, avec 10 ans de retard.
A.F.P. 14-12-2018
Elon Musk a présenté près de Los Angeles la première étape de son nouveau projet : un tunnel censé révolutionner les transports urbains en contournant les embouteillages par le bas. "La seule façon de résoudre le problème, c'est de passer en 3D, pour que le système de transport s'aligne sur l'habitat", a-t-il résumé lors d'une conférence de presse avant l'événement organisé sur le parking de la Boring Company, la firme fondée par Elon Musk spécifiquement pour développer les technologies ad hoc. L'idée est venue au milliardaire d'origine sud-africaine voici tout juste deux ans, lorsqu'il fulminait au volant de sa voiture, coincé dans les embouteillages entre sa villa chic de Bel Air et les bureaux de SpaceX à Hawthorne, au sud de Los Angeles. Un trajet qui lui prend couramment plus de 90 minutes et qu'il qualifie de "destructeur pour l'âme". Le "tunnel test" n'a à première vue rien de très nouveau : un tube étroit, seulement 3,65 m de diamètre, fraîchement peint en blanc, dans lequel circulent des Tesla Model X équipées de roues latérales pour éviter de cogner les parois. Pour Elon Musk, "la vraie innovation est très simple" et tient dans ces deux extensions rétractables qui pourraient être fixées sur n'importe quelle voiture électrique et autonome, Tesla ou non, "pour seulement 200 à 300 dollars". "C'est la capacité à transformer une voiture normale en véhicule stable de manière passive, capable de voyager à grande vitesse dans un petit tunnel", dit-il. L'idée initiale d'une sorte de "traîneau" électrique sur laquelle auraient pris place les voitures, "bien trop complexe", a été abandonnée, a insisté Elon Musk. L'expérience s'est déroulée sur environ 1,8 km à la vitesse maximum de 65 km/h et rappelle curieusement une attraction de fête foraine. A terme, l'idée est de permettre à des milliers de véhicules électriques et autonomes de sillonner les sous-sols de Los Angeles dans des tunnels similaires à une vitesse approchant 250 km/h. Ces véhicules accéderaient au réseau de tunnels directement au niveau des voies de circulation, sans avoir besoin de s'arrêter, au moyen d'ascenseurs ou de rampes si la place est suffisante.
L'Obs avec A.F.P. 19-12-2018