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La loi d'orientation sur les mobilités (LOM), discutée dans l'hémicycle à partir de la mi-mars, "n'est pas financée", vient d'alerter Hervé Maurey (Union Centriste), le président de la commission sénatoriale sur l'Aménagement du territoire et du Développement durable. Désenclaver les territoires est "la volonté affichée de ce texte mais il y a un certain nombre de défauts majeurs au premier rang desquels le fait qu'il n'y a aucun financement", a déploré l'élu de l'Eure. "Les intercommunalités seront chargées de mettre en place des services de mobilité" mais "comment le feront-elles alors qu'il n'y a aucune ressource de prévue", a-t-il insisté. De son côté, la ministre des Transports Élisabeth Borne "reconnaît elle-même que les 500 millions d'euros dont on a besoin chaque année pour réaliser ce plan n'y sont pas puisqu'elle a dû renoncer à mettre une taxe sur les poids lourds, qu'elle a renoncé à envisager des péages urbains", a souligné Hervé Maurey. Il a ainsi jugé "incroyable qu'on arrive avec une réforme en reconnaissant qu'elle n'est pas financée et en disant qu'on verra plus tard comment elle le sera". Selon lui, il est seulement "prévu peu ou prou pour financer d'augmenter les produits des radars", c'est-à-dire "encore plus d'amendes pour excès de vitesse", avec un "doublement des recettes" issues de ces amendes, ce que "les Français seront très heureux d'apprendre". Initialement annoncée pour le printemps 2018, la Loi d'orientation des mobilités (LOM) a été plusieurs fois retardée, notamment à cause de la réforme ferroviaire, et finalement présentée fin novembre. Elle arrivera dans l'hémicycle à partir du 19 mars et sera alimentée par des éléments venus du grand débat, a indiqué Elisabeth Borne en janvier. Cette loi rassemble une palette d'outils dans laquelle élus et opérateurs de transports pourront piocher pour améliorer les déplacements. Elle offrira notamment, selon Elisabeth Borne, des moyens pour se déplacer dans tout le pays sans voiture individuelle.
A.F.P. 11-02-2019
Philippe Gruat préside la FIB (Fédération de l’industrie du béton) et le Cerib (Centre d’études et de recherche de l’industrie du béton. Il est par ailleurs président d’Eurobéton Industrie, spécialiste de la fabrication de produits en béton dans l’Est de la France, depuis 2009 et de l’ESITC-Caen (École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Caen) depuis 2013.
Constructioncayola.com 08-02-2019
Julien Hans vient d'être nommé par le président du CSTB Etienne Crépon directeur énergie-environnement, "chargé de développer des méthodes et des outils pour concevoir, réhabiliter ou gérer des bâtiments, quartiers, villes et territoires, et évaluer et garantir leurs performances environnementales et énergétiques". Parmi ses missions, on trouve notamment celle d'accompagner les acteurs économiques dans l'innovation et les pouvoirs publics dans l'élaboration et la mise en œuvre de leurs politiques, en s'appuyant sur les travaux de recherche du CSTB et de ses partenaires.
Batiactu.com 06-02-2019
Bertrand Grosse devient président du conseil de surveillance du groupe. Héritier de Léon Grosse, fondateur de la société, Bertrand Grosse est la 4ème génération à diriger le groupe. En 1987, il intègre Pradeau & Morin, filiale spécialisée dans la rénovation des monuments historique de Fougerolle (futur groupe Eiffage), puis rejoint le groupe familial en 1989, comme conducteur de travaux. En 1992, il dirige l'agence d'entreprise générale Beteg (devenue Léon Grosse Grands projets en 2015), puis Bertrand Grosse devient directeur régional de Rhône-Alpes et Paca. Directeur général adjoint, en charge des régions et des fonctions supports à partir de 2003, il est nommé directeur général du groupe en 2006, puis président du directoire en 2015. Il devient président du conseil de surveillance du groupe en janvier 2019.
Lemoniteur.fr 13-02-2019
Les crédits distribués aux entreprises ont augmenté de 5,5 % entre 2017 et 2018, selon les données publiées en fin de semaine dernière par la Banque de France. L'encours des crédits aux entreprises a ainsi franchi la barre symbolique des 1.000 milliards d'euros en décembre (à 1.001,3 milliards). Tirée par les financements aux PME (+6,2 % sur un an) et touchant la plupart des secteurs économiques, la croissance du crédit aux entreprises reste ainsi au plus haut. Depuis l'été 2017, elle est restée supérieure à 5 % (en rythme annuel). Cette dynamique, qui fait écho , s'explique notamment par une forte concurrence entre banques et par des conditions de financement extrêmement favorables. Tirés à la baisse par la politique de soutien à l'économie de la Banque centrale européenne (BCE), les taux des crédits aux entreprises sont au plancher depuis près de deux ans. En décembre, le taux des crédits nouveaux d'un montant inférieur ou égal à 1 million d'euros restait même à un point bas pour le troisième mois d'affilée, à 1,66 %.
Les Echos 12-02-2019
En 2017, les énergies renouvelables ont représenté 17,5% de la consommation finale d'énergie de l'Union européenne, en hausse de 0,5 point sur un an, et leur part a plus que doublé depuis 2004, selon des données d'Eurostat. Dans sa stratégie "Europe 2020", l'Union européenne (UE) prévoit d'atteindre 20% d'énergie consommée à partir de sources vertes (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, etc.) et chaque pays a ses propres objectifs, en fonction de sa situation de départ et de son potentiel. Onze d'entre eux les ont déjà atteints ou dépassés, à l'image de la Suède, meilleur élève avec plus de la moitié (54,5%) de sa consommation provenant d'énergies renouvelables pour un objectif de 50%, de la Finlande (41%) ou encore du Danemark (35,8%). A l'inverse, les Pays-Bas (6,4% d'énergies vertes) et la France (16,3%) sont les plus en retard, avec un écart respectif de 7,4 et 6,7 points par rapport à leurs objectifs. Par type d'usage, 30,7% de l'électricité consommée dans l'UE provient de sources vertes, en particulier de l'éolien qui a détrôné pour la première fois en 2017 l'hydroélectricité et près d'un cinquième de la chaleur est issue de renouvelables. Par ailleurs, 7,6% de l'énergie utilisée dans les transports provenait en 2016 d'énergies renouvelables (biocarburants, hydrogène, électricité verte, etc.) pour un objectif fixé à 10% en 2020. Au delà de 2020, l'Union européenne s'est engagée pour 2030 à porter la part des énergies renouvelables à 32% de sa consommation d'énergie.
A.F.P. 13-02-2019
Comme chaque année, le Seimat publie les chiffres des ventes de matériels de chantier en France. Ces derniers confirment la dynamique du marché, avec un volume global au plus haut depuis 2008 pour les matériels de terrassement (toutes gammes confondues). Autre signe de bonne santé, tous les segments sont orientés à la hausse. L’élévation de personne, la manutention et le levage bondissent respectivement de 20%, 39% et 33%. Les matériels pour le béton (+8%) sont tirées par les ventes de bétonnières portées (1 295 unités). Les matériels de terrassement lourds progressent de +8% en 2018 pour atteindre 5 156 machines avec en produits phares les pelles sur chenilles supérieures à 12 tonnes avec 2 377 unités, en progression de +7%. Les pelles sur pneus supérieures à 11 tonnes, prisées des chantiers urbains, voient leurs ventes boostées par les travaux dans les grandes métropoles et les chantiers du Grands Paris. En volume, elles augmentent de +6% en 2018 et devraient encore progresser cette année, de l’ordre de 2,8%, soit 5 300 unités. Comparées aux autres familles (+9% pour les matériels routiers, +13% pour les matériels pour le béton, +29% pour les matériels de levage et de manutention), les matériels compacts enregistrent la plus faible progression : +2% sur l’année 2018, soit 17 242 machines. Explication : les mini pelles, qui représentent à elles seules 66% du volume, s’inscrivent en un léger recul comparé à 2017 : -2%. Sur cette catégorie des matériels compacts, le Seimat prévoit des ventes en 2019 stables à 17 250 unités. Avec 226 finisseurs vendus, l’année 2018 restera exceptionnelle, égalant le pic historique de 2007. L’ensemble des matériels routiers sont à la hausse (+9%), y compris tous les matériels de compactage.
Chantiers de France 12-02-2019
Le ministère des Transports a annoncé la signature du contrat de concession du CDG Express, un train rapide qui doit relier Paris à l'aéroport de Roissy en vingt minutes, quand bien même ce projet pourrait ne pas être prêt à temps pour les jeux Olympiques de 2024. Il s'agit d'une étape logique qui permet la création de la société de projet et que les travaux soient menés. Mme Borne a rappelé aux signataires sa détermination à ce que le projet ne se fasse pas au détriment des transports du quotidien. Le CDG Express doit théoriquement relier, à partir du 1er janvier 2024 - quelques mois avant les JO, donc -, la Gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet doit durer vingt minutes et coûter 24 euros. Mais ce projet est contesté par de nombreux habitants et élus d'Ile-de-France. L'opposition est double, venant de ceux qui fustigent par principe un "train des riches" - réservé aux passagers aériens, et qui doit traverser sans s'arrêter des banlieues mal loties - et ceux qui craignent que les travaux ne perturbent trop les lignes de trains de banlieue au nord de Paris, en particulier le RER B, d'autant que de très nombreux chantiers sont prévus ces prochaines années dans ce secteur. La ministre des Transports a demandé à SNCF Réseau de faire toute la transparence sur les conditions de réalisation des travaux, et attend le rapport du préfet de région fin mars-début avril portant sur l'organisation des travaux.
Le Figaro avec A.F.P. 11-02-2019
À peine le tracé du canal Seine-Nord Europe entre Compiègne et Noyon vient-il d’être dévoilé que déjà des travailleurs pointent le bout de leur nez. Sur la boîte mail de la cellule Pôle emploi dédiée au projet, les premières interrogations arrivent. « On a déjà des demandes de renseignements sur les formations à suivre, les métiers qui seront recherchés… » confirme Bruno Cottenet, coordinateur Pôle emploi. Car les premiers coups de pioche sont attendus fin 2020, pour une livraison espérée six ans plus tard. Et 400 à 500 emplois seront nécessaires chaque année à cette réalisation estimée à 350 M€. Ainsi, un « kit » a été établi par la Fédération du bâtiment et Pôle emploi. Il regroupe les compétences attendues pour une trentaine de métiers identifiés. Conducteurs d’engins, chef d’équipe, géomètre, mécanicien, ouvrier des espaces verts… L’offre est plutôt large. « Après l’attribution des marchés en 2020, les entreprises n’auront que quelques mois pour recruter, on parlera le même langage », explique Pierre-Yves Biet, directeur partenariat et territoire de la société de canal. Dans ces fiches métiers, on y retrouve les conditions d’exercice, les risques, mais surtout les qualités recherchées. Les agents de Pôle emploi vont tous être formés, dans les semaines à venir, à maîtriser ce kit, diffusé sur le site du canal. Chaque agence disposera même d’un « ambassadeur » connaissant parfaitement le sujet.
Le Parisien 06-02-2019
Dix ans après leur création, le nombre de ruptures conventionnelles continue d'augmenter avec en 2018, plus de 430 000 ruptures enregistrées, soit une hausse de 3,9 % par rapport à l'année précédente, selon des statistiques publiées par le ministère du Travail. Cette possibilité de rompre son contrat de travail, a été mise en place en 2008 et doit recueillir l'accord de l'employeur et du salarié. Le salarié a droit à une indemnité de rupture et peut toucher, le cas échéant, les allocations chômage. Les salariés qui signent des ruptures conventionnelles sont plus jeunes que l'ensemble des salariés du secteur privé. Ainsi, 26 % des signataires d'une rupture conventionnelle ont moins de trente ans, alors qu'ils sont 16 % des salariés en CDI. Et ce sont en majorité (53 %) des employés qui signent une rupture, alors qu'ils représentent 34 % des salariés en CDI. Les cadres et les ouvriers sont 18 % parmi les signataires de telles ruptures et sont respectivement 24 % et 30 % de la population salariée en CDI. Les cadres obtiennent de meilleures indemnités de rupture que les ouvriers : 0,31 mois de salaire par année d'ancienneté, contre 0,25 pour les ouvriers et les employés (ce qui correspond à l'indemnité légale). L'indemnité médiane s'élève à 5 900 euros environ pour les cadres et à un peu moins de 1 000 euros pour les employés. Par région, l'Île-de-France concentre un quart de l'ensemble des ruptures conventionnelles (+ 3,8 % en 2018). La Bourgogne-Franche-Comté a enregistré une hausse de 7,4 %, la Corse 6,4 %, et la Normandie une baisse de 2,5 % en 2018.
Le Point 12-02-2019
Le gouvernement veut inciter les entreprises à mieux partager la valeur ajoutée avec leurs salariés. Il vient de lancer danc cette perspective une mission, qu'il a confiée à Thibaut Lanxade, ancien responsable du Medef, et François Perret, tous deux cofondateurs du think thank Anaxagore. Les objectifs du gouvernement dans ce domaine sont ambitieux : au moins 30 % de PME se dotant d'un accord de partage de la valeur (intéressement, participation...) d'ici à la fin de l'année et en 2020, 3 millions de salariés couverts par un dispositif d'épargne salariale dans les entreprises de moins de 250 salariés, contre 1,4 million aujourd'hui. Cet objectif élevé doit être atteint à travers la suppression du forfait social pour les entreprises de moins de 250 salariés, initialement contenue dans le projet de loi Pacte examiné en ce moment au Sénat et finalement voté dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale. Concrètement, les accords d'intéressement et de participation seront exonérés de forfait social jusqu'à 50 salariés. De 50 à 250 salariés, ce sont les accords d'intéressement seulement (la participation étant obligatoire au-delà de 49 salariés) qui seront exonérés. Le franchissement de seuils de 50 ou 250 salariés ne produira toutefois ses effets qu'au-delà de la sixième année consécutive, grâce à une mesure de la loi Pacte dont le vote définitif est attendu dans les toutes prochaines semaines. Au-delà de 250 salariés, le forfait social retrouve son taux de 20 %.
Les Echos 12-02-20l19
D'après les résultats de l'enquête « Les jeunes et l'innovation dans le BTP », réalisée à l'automne dernier par Infopro Digital pour le CCCA-BTP, et publiée courant janvier, les apprentis se voient comme les ambassadeurs de l'innovation dans la construction. Pour 71 % des élèves des CFA du réseau de l'apprentissage BTP, c'est à leur génération d'accompagner la transformation digitale dans le secteur. Il faut noter que 56 % des apprentis sont déjà formés aux objets connectés au sein de leur entreprise d'accueil, 51 % aux outils de réalité virtuelle ou augmentée et aux robots, tandis que 39 % d'entre eux sont initiés au BIM. Viennent ensuite l'impression 3D (31 %) et les drones (27 %). Deux élèves sur trois se disent satisfaits de la formation reçue chez leur employeur. Aux yeux des étudiants en CFA, les enjeux liés à l'innovation ne manquent pas pour l'entreprise. A commencer par la réduction de la pénibilité (45 %) et une plus grande efficacité sur les chantiers (35 %). Autre apport de taille : l'amélioration de la sécurité pour les salariés (33 %). L'étude démontre ainsi une convergence des intérêts des apprentis avec ceux des employeurs. Pour les apprentis, les chantiers prioritaires en matière d'innovation concernent le BIM, pour 37 % des jeunes interrogés, suivi de près par les objets connectés (36 %) et l'impression 3D (32 %). Les apprenants citent également les outils de réalité virtuelle ou augmentée (25 %), les robots (24 %), les drones (21 %), ou encore d'autres technologies comme l'exosquelette (9 %). Les apprentis identifient trois principaux freins à l'innovation dans les entreprises parmi lesquels des moyens financiers limités (38 %), un manque de formation professionnelle adaptée (32 %), ainsi qu'un défaut d'information sur les techniques innovantes (31 %). En cause également : des compétences insuffisantes en matière d'innovation (27 %), un manque de volonté de la part des chefs d'entreprise (19 %), et une visibilité trop faible sur les carnets de commandes (10 %). L'innovation dans le secteur doit continuer à se démocratiser.
Lemoniteur.fr 14-02-2019
Six mois après l'effondrement du viaduc Morandi, un nouveau pas est en passe d'être franchi avec l'opération de démolition du pont. Quatre puissants vérins positionnés sur le viaduc grâce à une énorme grue sépareront une portion de la route suspendue dans les airs, longue de 36 mètres et large de 18 mètres. Ces vérins devront sécuriser la descente, 48 mètres plus bas, des quelque 900 tonnes de cette portion de route. Le démantèlement complet du pont devrait durer au moins six mois, a prévenu le secrétaire d'Etat aux Transports, Edoardo Rizzi. C'est l'architecte Renzo Piano qui aura la charge de reconstruire le viaduc. Ce natif de Gênes, qui a accepté de s'occuper de ce projet gratuitement, a promis que le nouvel ouvrage durerait au moins 1 000 ans. D'une conception très différente du pont Morandi, le "pont Piano", composé d'acier et béton, aura "quelque chose d'un bateau, parce que c'est quelque chose de Gênes", avait expliqué son concepteur en décembre. Il comptera 43 lampadaires en mémoire des 43 personnes qui ont péri dans l'accident. La construction du pont, d'un coût estimé à 202 millions d'euros, sera menée par un groupement d'entreprises comprenant Salini-Impregilo, Fincantieri et ItalFerr. Le gouvernement entend présenter la facture au concessionnaire de l'autoroute, la société Autostrade per l'Italia (Aspi). De son côté, le ministre de l'Economie a d'ores et déjà annoncé le déblocage de 60 millions d'euros pour la reconstruction. Ce nouveau viaduc devrait être ouvert à la circulation en avril 2020, a promis le secrétaire d'Etat aux Transports, soulignant que de fortes pénalités étaient prévues par contrat en cas de dépassement des délais.
Lemoniteur.fr 08-02-2019
La rentabilité du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin n'est pas établie: c'est la conclusion sans appel de l'analyse commandée par le ministère italien des Transports, qui pourrait aboutir à un abandon du projet. Contesté depuis ses débuts il y a près de 30 ans mais déjà entamé, le Lyon-Turin divise profondément la coalition populiste au pouvoir à Rome. La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini est très favorable à ce projet cher à sa base de petits entrepreneurs, tandis que le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) de l'autre vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, y est farouchement opposé, y voyant un gaspillage d'argent public. La coalition a donc commandé une analyse coûts-bénéfices avant de se prononcer sur la poursuite ou l'arrêt de cette infrastructure, dont l'élément central est un tunnel de 57,5 km qui a commencé à être creusé dans les Alpes italiennes et françaises. Ce projet de ligne à grande vitesse long de 270 km vise à réduire les transports de camions pour les transférer sur le rail -- avec une réduction de trois millions de tonnes de CO2 par an selon la société franco-italienne Telt chargée des travaux-- et à diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant Turin à deux heures de Lyon. Mais selon le rapport de 79 pages rendu public mardi, cette ligne "présente une rentabilité très négative", avec des coûts supérieurs de 7 milliards d'euros à ses bénéfices d'ici à 2059. Les experts évoquent un bénéfice positif de 1,3 milliard concernant le trafic passagers qui est loin de compenser, selon eux, les 7,9 milliards d'euros de coûts futurs d'investissement et de gestion de l'infrastructure et les 463 millions d'impact négatif pour le transport des marchandises en raison d'une baisse des recettes pour l'Etat (péages routiers, accises...).
A.F.P. 12-02-2019
La FNTP organise un concours de punchlines sur Facebook du 21 janvier 2019 au 10 mars 2019.
Le second volet de la campagne #FRANCHEMENTRESPECT est cette fois porté par la voix du rappeur Lefa (ex-membre de Sexion d’Assaut) qui lance un appel à la créativité auprès des jeunes, pour les inciter à écrire leurs propres punchlines sur les métiers des TP à travers un concours.
Le concours est ouvert à tout collégien, lycéen, étudiant, apprenti mineur ou majeur, résidant en France et possédant un compte Facebook. Chaque semaine, et ce pendant 6 semaines consécutives, les participants devront publier une punchline en lien avec le métier des TP présenté.
Tous les lundis, un nouveau métier sera présenté et tous les vendredis, un ou une gagnant.e sera sélectionné.e.
La 7ème semaine, toutes les punchlines gagnantes seront soumises aux votes des internautes pour élire la meilleure d'entre toutes.
Des casques Beats By Dre sont à gagner ainsi qu'une enceinte Bose pour le ou la grand.e gagnant.e.
Pour participer, rendez vous sur notre page Facebook.